Nom/Prénom :Kiriyama Toshiki
Surnom : Toshi, Ki
Âge : 20 ans
Sexe :Homme (En tout cas, il paraît)
Orientation sexuelle : Homosexuel, mais il ne le sait pas encore.
Emplois : Étudiant de jour, Barman de soir.
Description physique :
Petit androgyne, Toshiki pourrait facilement passer pour une jeune fille. Il n’est ni grand, environ 5’4’’, ni musclé, ni gros, il pèse à peine 120 livres. Il semble plus jeune que son âge, mais il est quand même très à l’aise dans sa peau et avec des gens de tous les âges. Il change de couleur de cheveux et d’yeux très souvent, mais à la base ses yeux sont noirs, et ses cheveux roux. Il les laissent généralement en mauve et ses yeux bleus ou mauves, mais il n’a pas de véritable préférence puisque cela change selon ses humeurs. Toshiki a de longs cils et il met bien souvent du mascara afin qu’ils paraissent plus long encore. Les traits très féminins de son visage lui donnent une allure de petit garçon, ou de jeune femme, mais dans un cas comme dans l’autre, il n’aide pas sa cause. Il porte souvent des vêtements décontractés, sauf lorsqu’il travaille, comme il est très coquet, il s’arrange toujours très bien. Gêné et discret, il ne fait rien pour se faire remarquer par son accoutrement, surtout lorsqu’il est à l’école.
Il aime porter des bottes à talon, question de paraître un peu plus grand, comme le jeune homme sait qu’il n’est pas imposant. Malheureusement c’est bien peine perdue dans son cas. Un grand sourire montre que ses dents sont loin d’être parfaites, ainsi il est rare qu’il sourie suffisamment pour qu’on les voit.
Note: Pour ceux qui connaissent, il suit le style de Visual Kei, ce qui explique pourquoi on le confond souvent avec une femme.
Profil Psychologique :
Même sur le plan psychologique, Toshiki est loin d’être imposant. Il se cache derrière ses doux sourires et ses beaux airs, mais au fond de lui-même, il a un mal de vivre qu’il s’explique mal. Il vit seul depuis un bon moment, alors il est responsable, il travaille et termine ses études, il est aussi autonome, et il sait que pour survivre, on ne peut dépendre que sur soi-même, même si lui-même ne vaut pas très cher en tant que tel. Il n’a pas la force de caractère qui coure dans sa famille et il se laisse souvent marcher sur les pieds.
Il a de bonnes idées, un tempérament d’artiste et malgré le rejet de sa famille, il tente tant bien que mal de se débrouiller. S’il manque un peu au niveau de la confiance en soi, il le reprend en jovialité. Il est calme, certes, mais jamais il ne rejettera quelqu’un, du moins au premier coup d’œil. Il est jeune et influençable, et il est très ouvert pour parler de tout et de rien. Il est un peu contrasté, entre son travail et l’école, son comportement change beaucoup, peut-être parce qu’il essaie de cacher qui il est vraiment? Petit, fragile, doux et gentil, il essaie de paraître différemment, mais il n’est pas dur de voir au travers de son jeu, que on le veut vraiment.
Histoire :
Garçon a priori sans histoire, il y a bien plus à savoir sur lui qu’il ne veuille le faire comprendre. Né en 1988 dans une riche famille de Ōsaka, le premier garçon de trois, on s’attendait à ce que son futur soit prospère. On s’attendait à beaucoup de lui. Son père, sa mère, ses grands-parents, tout le monde de son entourage voulait le voir suivre les pas de son père et devenir un riche investisseur de la bourse. Malheureusement, personne, à ce moment, ne pouvait savoir qu’il aurait d’autres rêves. Mais encore tout jeune, il faisait comme on lui disait, sans poser de question. Il travaillait dur, et avant d’entrer à l’école, il pouvait lire et écrire, il connaissait plusieurs kanji, tout pour que sa première année ne lui serve que de révision à ce qu’il avait appris de son tuteur privé.
Dès la première année, cependant, il commença à se faire beaucoup d’amis. Bien apprécié de ses camarades, il les amenait parfois chez lui, les aidaient avec leurs devoirs et vivaient un bon train de vie. Toute sa vie scolaire fut la même car il avait une facilité inouïe pour apprendre. Ainsi il ne détruit pas les grands espoirs de ses parents. Grand fan de jeux vidéo, de manga, de anime et surtout de dessin, il ne faisait pas honte aux autres enfants, ni à ses parents avec qui il ne partageait rien de ses passe-temps. On lui avait appris à les respecter et à être poli avec ses aînés, ainsi il ne voulait pas parler avec eux de tout et de rien.
Mais les années passaient, et malgré ses bonnes notes à l’école, sauf en mathématique, il passait plus de temps dans les clubs divers qu’à étudier ou à essayer de côtoyer des adultes. Il avait découvert l’art et il avait compris que sans cela son existence n’aurait aucun goût, ni aucune couleur. Il savait que ses parents ne comprenaient pas ses notes et ils le chicanaient souvent à ce sujet. Les mathématiques étaient les plus importantes pour les hommes d’affaire. Mais Toshiki n’avait aucun intérêt pour celles-ci.
C’est après plusieurs longs mois de questionnement qu’il décida de quitter la maison. Enfin, il n’avait pas vraiment eu à décider, parce que la décision vint bien sûr de ses parents qui ne voulaient rien savoir que leur fils deviennent un illustrateur ou quelque chose du genre. Mais comme ils n’arrivaient pas à le faire changer d’idée à ce sujet, et aussi qu’il y avait des rumeurs assez crédibles sur son orientation sexuelle, ils le renièrent. La raison logique de la chose était que la compagnie de son père lui reviendrait à la base, mais en le reniant, cela allait à son plus jeune frère. Mais cela ne le dérangeait pas, cependant il avait perdu sa maison, ses frères, ses amis, sa famille, sa ville. Il sentait qu’il ne lui restait plus rien. Il resta quelques temps chez un ami, mais les choses se corsèrent aussi avec lui et il du partir, tout simplement. Pendant cette période, il travailla au club de cet ami, et c’est là qu’il apprit à être barman, sauf que pendant tout ce temps il ne pouvait retourner à l’école et terminer ses études.
Il quitta Ōsaka à la fin de 2005, avec l’idée ferme de ne jamais y remettre les pieds. Durant les quatre années suivante, il chercha à rejoindre cette cité, mais la tâche ne fut pas facile et sa survie venait en premier à ses yeux. Ainsi, il dut faire plusieurs petits boulots dans plusieurs petites villes afin de rejoindre les deux bouts. Il fut barman, sans abris, prostitué, commis dans un fast food, rien de très glorieux. Mais un jour, après deux ans de prostitution, il décida de tout jeter en l'air et de retourner aux études. C'est ainsi qu'il parti enfin pour la ville de laquelle avait vaguement entendu parlé, où il pourrait vivre en paix, et il fut étonné de finalement la trouver, et de pouvoir s’y installer.
Post-RP :
Toshiki soupira doucement. Pendant un très court instant il se demanda s’il avait effectivement entaché le nom de son père, la réputation de sa famille, salit le futur de ses frères. C’est en secouant la tête doucement qu’il repoussa ses horribles pensées. Qu’avait-il fait de si grave après tout? Rien. Il avait simplement pratiqué le libre arbitre.
Cependant, il se retrouvait maintenant à la rue, un endroit qu’il connaissait si bien. Et il pleuvait. Tout ce qu’il se rappelait de cette journée de mars était qu’il pleuvait. Il avait bien senti l’eau couler le long de ses cheveux, les quelques gouttes chatouillant son cuir chevelu. Il n’eut pas besoin de chercher bien loin. Il connaissait maintenant vraiment la solitude. Il n’avait plus de famille, plus d’ami, plus de futur. Et ce sentiment qui l’habitait, ce désespoir, ne pouvait être autre chose que la solitude la plus complète. Seul sur une île déserte... à contempler le sable…
- « HEY! », lui lança Masaki de la fenêtre du deuxième étage. « Tu oublies ça! »
Il vit un de ses nombreux cahiers à dessins se faire balancer par la fenêtre, comme un vulgaire déchet. Il le regarda tomber dans l’eau, sans réagir, tétaniser par l’horreur. Était-ce vraiment tout ce qu’il valait? Pendant de longues minutes, il regarda l’eau perler sur la surface du cahier, et l’encre se mêler à l’eau détruisant ainsi des heures et des heures de travail. Il était trop tard pour faire quoi que ce soit, pourquoi devait-il encore souffrir? La vie ne l'avait-elle pas puni suffisamment? Probablement pas, car il voyait maintenant des années de travail sur une amitié qu'il croyait solide, se faire détruire, lavée par l'eau froide de ce mois de mars.À quoi bon rêver, c’est fini ici…
Il soupira doucement, et se retourna sans porter un dernier regard au club où il avait travaillé. Et il continua à avancer dans la ville, ignorant la maison de ses parents, l’école où il avait été. Il n'avait pu rien à faire à cet endroit sinon que de le quitter avec le peu de dignité qui lui restait. Il laissait tous ces souvenirs derrière, en espérant, un jour trouver un endroit où il serait mieux… un endroit qui l’accueillerait.
Mais seul sous la pluie, il n’aurait jamais pensé qu’il trouverait cette ville, cet endroit de rêve… peut-être pourrait-il enfin être lui-même sans craindre les représailles? Malheureusement, il prit beaucoup de temps trouver cet endroit qu'il attendait, et en un an il avait l'impression d'avoir vieillit de dix, mais lorsqu'il trouva enfin Yukoname, il retrouva son sourire, du moins pour un instant.